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ITW : à la découverte du traileur Julien Jorro

Si vous ne connaissez pas Julien Jorro, il est temps d’y remédier et à allure rapide. Nous aurions pu vous lister son palmarès, dérouler ses faits d’armes mais rien de mieux que de lui donner la parole, évoquer le confinement, parler de sa saison, de son approche du trail et des Pyrénées aussi.

Pour situer rapidement l’athlète, Julien Jorro est un traileur membre du team Garmin Adventure – Columbia. Il réside dans les Hautes-Pyrénées à proximité d’un beau terrain de jeu. Il a remporté en 2019 l’Ecotrail 45km, est monté sur le podium de l’Endurance des Templiers cette même année. Il a également à son actif plusieurs top 10 sur des trails de renoms et une victoire sur la verticale Ilhetoise.

Interview réalisée pendant le confinement

A la rencontre de Julien Jorro

Le confinement arrive à échéance, tu as déjà en tête la sortie que tu feras le 11 (ou le 12 si jamais tu travailles le 11) ?

Oh oui ! Je pense que je vais aller faire un tour avec mon cyclocross le lundi matin avant d’aller au taff pour regarder le lever du soleil, profiter de sortir, d’aller à plus d’1km et de voir si nous n’avons pas été envahis par les martiens pendant ce confinement !

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Pendant cette période particulière, tu fais partie de ceux qui ont rentabilisé leur abonnement Zwift ou de ceux qui ont coupé ?

J’en ai surtout profité pour découvrir Zwift ! C’est un super outil j’avoue. Le home trainer devient hyper addictif du coup. C’est drôle et j’ai pu faire de belles « compètes » à me faire exploser les cuisses. 

Non je n’ai pas coupé. Déjà le sport pour moi est un mode de vie, une hygiène de vie. Je dors, je mange, je fais du sport. C’est vital pour moi. J’ai une journée de repos hebdomadaire (en général le lundi) et encore j’ai mis du temps à l’accepter au début. Mais je n’ai trouvé que des bénéfices à cela.

J’ai réussi pendant ces 2 mois à m’entrainer de 1h à 3h par jour, parfois plus (j’ai fait une session de 6h sur Zwift un matin, oui je sais ça sert à rien). J’ai mixé les sports, avec de la course à pied en respectant les règles de distance et de durée, du home trainer et de la gym/renforcement. J’ai gardé un niveau de base pour que lorsque la saison va reprendre je ne reparte pas de zéro.

Et puis mentalement c’était important pour moi de bouger pour mieux « subir » ce confinement. (Même si mes conditions de confinement n’étaient pas les pires !)

Quelle est la journée type (en période “normale”) d’un hyperactif qui concilie vie professionnelle, vie de famille et vie de sportif ?

Alors en période de travail, je me lève super tôt pour aller m’entrainer (entre 5 et 7h), je vais bosser de 8h à 17h et le soir j’essaye de passer du temps avec ma petite. C’est rare que je double mes entrainements. Ou alors c’est très exceptionnel dans le cadre d’une préparation spécifique à une course. Mais c’est rare. Le weekend ou pendant les vacances c’est presque la même chose. Je rallonge mes entrainements, je me lève tôt pour avoir le plus de temps possible ensuite avec mes proches. Je ne suis pas un gros dormeur donc ce rythme me permet de tout concilier.

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Une partie de tes objectifs de 2020 ont été annulé (Ecotrail, un trail aux USA …), tu arrives à te projeter sur une 2ème partie de saison ? Tu as revu ton planning de courses pour l’occasion ?

En fait on s’adapte. L’annonce du confinement « mondial » fait relativiser les choses. C’est plus facile à accepter que de ne pas aller courir parce que tu es blessé. Pendant ce temps-là tu vois les autres participer à la course… ça c’est plus difficile à avaler. Mais là de toute façon… tout est annulé, partout. Donc il faut prendre son mal en patience. Ce n’est que du sport, même si ça compte beaucoup pour moi. Et j’ai pu quand même bouger pendant la période.

Je n’ai pas encore revu mon programme, j’attends encore les annonces pour cibler mon entrainement. J’ai toujours sous le coude l’UTMB, l’Eco trail de Paris en octobre, peut-être des courses en Espagne s’ils nous permettent de passer la frontière. Donc c’est une incertitude généralisée pour le moment.

Par contre, je vais profiter de cette période sans compétition pour réaliser des projets ou des traversées que j’avais à cœur de faire depuis un moment. En vélo ou en trail. Du coup, c’est l’occasion de réaliser ces défis un peu fous.

J’ai pu courir à Gruissan en début d’année et décrocher une 3e place (TTN long). Donc ma saison n’est pas blanche. Et cela m’a mis en confiance sur mon niveau. Je commence à me faire vieux. Donc je veux profiter de ces belles années avant que les courbes de formes soient « descendantes » 

Tu prévoyais de retourner sur l’UTMB ? Passage obligé par rapport aux marques notamment ou l’engouement autour fait que c’est une course comme nulle autre ?

Oui l’UTMB, c’est notre Tour de France. On peut critiquer l’UTMB, pour son côté business, machine à traileur…  mais ceux qui le vivent une fois ne retrouveront jamais autant d’émotion. Un départ, une arrivée à l’UTMB… c’est une montée de l’Alpes d’Huez au Tour. C’est quelque chose de grandiose. J’en ai des frissons rien que de vous l’écrire. L’UTMB c’est incontournable. Je n’ai rien vécu d’aussi intense. J’ai eu la chance de me placer sur le CCC (11e et 9e en 2011 -2013) et 13e sur le TDS (2017). Je pense que ce sont mes plus beaux souvenirs de course, mes plus grands moments d’émotions quand tu rentres dans Chamonix avec tout ce public, cette arrivée devant autant de personne, la musique, Ludo Collet (ndlr : le speaker) qui t’accueille en héros. C’est incomparable dans le monde du trail.

L’an dernier j’ai dû abandonner sur la course reine à cause d’une blessure. Donc je compte bien boucler la boucle cette année ou dans les années qui viennent. Je m’entraine pour ça. C’est ce qui me motive au quotidien.

Tu as remporté l’Ecotrail en 2019 (45km). Tu devais prendre le départ de l’édition 2020. Trail et Ile-de-France sont souvent ralliés voire moqués, tu peux nous parler du parcours, de ses spécificités et de ce qui te pousse à prendre le départ de ce « trail » (On rigole, nos bureaux sont à côté de la ligne de départ, le café sera offert la prochaine fois que tu passes dans le coin) ?

Oui c’est un excellent souvenir. Lever les bras face à la Tour Eiffel ça représente quelque chose de symbolique.

Après oui c’est une course particulière mais finalement qui se rapproche d’avantage du trail comme il a été créé à la base aux États-Unis dans les années 70-80. Les routiers avaient décidé de courir sur les sentiers. On était loin de la course de montagne très technique. Le trail a plusieurs facettes. Et c’est très agréable de pouvoir varier les plaisirs.

J’ai eu la chance d’aller courir deux fois aux USA et leur culture trail se rapproche beaucoup plus de l’athlétisme, de la course roulante que de la course montagne pure ou du skyrunning. Mais c’est bien il y en a pour tous les goûts comme ça !

Après critiquer l’Ecotrail est facile. Mais beaucoup ne l’ont pas couru. C’est une course exigeante car il y a beaucoup de montées et descentes, de changements de rythme. On court beaucoup en forêt sur des petits sentiers bucoliques parfois. Il y a peu de route finalement. Seule la fin sur les quais est typée route. Mais on a un super point de vue sur le Tour Eiffel.

J’aime courir, j’aime courir tous les formats pour que mes saisons soient variées, pour travailler tous les aspects du trail. Donc l’Ecotrail est une course à part entière et maintenant un souvenir spécial pour moi.

Et pour le café. Il ne faut pas m’inviter deux fois ! Ben voilà je m’invite du coup 🙂

Quel regard portes-tu sur l’évolution et la « normalisation » de l’ultra-trail ?

Comme tout sport le trail a besoin d’un cadre, d’une « norme ». Mais le problème c’est que ce cadre « unique » n’est plus possible car plusieurs fédérations ont mis la main sur les différents types de trail.

Chacun a créé sa licence ou s’est rattaché a une fédération. Et comme je le disais plus haut, cela se comprend puisque le trail a plusieurs facettes. Mais je ne crois pas au retour en arrière. Il y a trop d’enjeux financiers pour ces licences ou ces fédérations (UTMB, Ultratrail world Tour, ITRA, Skyrunning, Golden trail series, FFA…). Chacun veut garder son bout de gras.

Le trail s’est professionnalisé. C’est bien car cela ramène de l’argent, de la visibilité pour les marques donc des retombées en matériel ou financières pour les athlètes. Après on est loin du foot. Mais en même temps notre sport n’est pas trop médiatisé. Même si Kilian Jornet a fait beaucoup. Mais notre sport n’est pas trop télégénique. Donc le trail ne pourra vraisemblablement jamais ramener beaucoup d’argent. Donc la professionnalisation des athlètes se fera au compte-goutte comme aujourd’hui. Est-ce un mal. Je n’en sais rien. C’est un fait.

Tu viens du vélo, tu en fais pour te préparer. Quels sont les bénéfices que tu en tires dans ton entrainement ?

Le vélo c’est ma passion. C’est paradoxal. Mais vous voyez j’achète des magazines de vélo. Je regarde des émissions sur le vélo. Le trail ne m’intéresse que par le fait de le pratiquer. Pas pour son univers médiatique. Je peux aller voir des courses de vélo pro, ça me passionne. Mais je n’aime pas aller voir des trail si je n’y cours pas… c’est comme ça.

Alors le vélo me sert dans ma préparation. Surtout pour les ultra-trail. On peut faire beaucoup d’heures et de dénivelé en vélo sans se faire mal. C’est juste un effort physique. Le trail est brutal pour le corps. Pas le vélo.

Et puis j’adore traverser mes Pyrénées en vélo. Monter des cols. Le Tourmalet c’est certainement mon spot favori.  C’est aussi un vrai plaisir. Je n’ai aucun problème à avaler les heures en vélo.

Et le vélo c’est ma Madeleine de Proust en quelque sorte. Mon grand-père était passionné de vélo. Je suis rentré dans le sport tout jeune par ce biais et avec lui. Il m’a donné le goût de l’effort. Le goût du travail pour arriver à ses fins. C’est un lien que je garde avec lui en quelque sorte. Quand je suis sur le vélo je suis avec lui.

Tu n’as jamais eu envie de remettre un dossard ? Dans une belle cyclosportive par exemple ?

Non la compétition j’en ai fait pendant 10 ans depuis minimes. Les courses ne m’attirent plus. L’ambiance et la mentalité des cyclistes restent spéciales. Je préfère faire mes sorties et avaler les kilomètres pour le plaisir.

Tu fais partie du team Garmin Adventure soutenu par Columbia. C’est une marque moins connue que les Salomon ou Hoka sur le trail. Parle-nous un peu des produits que tu utilises (chaussures et textile) ?

Oui c’est un plaisir depuis 2015. J’étais avant dans une autre écurie. Mais j’ai rencontré des amis et depuis nous allons dans le même sens pour faire vivre l’équipe par nos résultats et profiter à fond de notre sport.

Nous avons la chance d’être accompagnés par de grandes marques !

Columbia nous équipe depuis plusieurs années. Leurs produits textiles n’ont plus rien à prouver car c’est une marque qui s’est beaucoup développée aux USA. Les tenues de courses sont légères, simples mais efficaces. J’ai un petit faible pour le débardeur et le petit short. On se sent nu !

Les tenues de pluie sont imperméables et légères. Elles passent les normes UTMB (les puristes comprendront ce détail !). Et tout le matériel rentre dans un petit sac. Donc c’est dire si elles sont compactables. Et dans le team, je dois être celui qui utilise le plus cette technologie OUTDRY ! On se moque assez de moi avec ces vestes de pluie car il pleut tout le temps dans les Pyrénées. Donc si je vous dis quelles sont bien ces vestes… croyez-moi ! Les Hautes-Pyrénées sont verdoyantes. Ce n’est pas pour rien !

Les gammes chaussures offrent une grande variété de choix. Il n’y a pas un modèle particulier. Il y a des modèles suivant les terrains sur lesquels on évolue. En plus, avec le rachat de la marque américaine MONTRAIL, COLUMBIA a fait une belle affaire car ils ont récupéré tout le savoir-faire et la crédibilité dans le monde du trail. Regardez de vieilles photos de traileurs américains. Ils avaient des MONTRAIL au pied !

Mes préférences vont vers les modèles lights et à gros crampons car les terrains des Pyrénées sont gras. Je cours beaucoup avec la FLUIDFLEX car elle est légère et avec un drop faible. Je les utilise même sur ultratrail s’il est sec. Pour les courses typées Ecotrail elles sont parfaites. Après lorsque c’est gras j’utilise les ROGUE. Seul bémol pour moi leur drop de 10. Mais les crampons sont parfaits pour la boue bigourdane et compensent le drop!

Depuis peu j’utilise aussi les dernières venues les FKT Lite. Modèle très sobre en look, assez souples et légères. Et peu de drop. J’apprécie beaucoup l’avant de la chaussure très large pour laisser les orteils libres. Si vous avez des sorties mi-route mi-chemin ces modèles sont faits pour vous (je prends un dollar sur la vente de chaque chaussure ! alors faites un effort 🙂 !)

Tu fais partie d’un team avec une bonne cohésion (en tout cas c’est l’image qui en ressort), tu es proche de certains traileurs de renom (Germain Grangier notamment pour ne pas le citer), tu organises des stages. La notion de groupe et de partage est importante pour toi ? C’est aussi ce qui t’as fait basculer du vélo au trail ?

Oui oui le trail a un autre aspect. Un aspect « découverte », « partage ». C’est dans l’essence même de ce sport. On vit une aventure tous ensemble. On découvre aussi à travers ce sport des lieux, des paysages, des régions.

J’ai organisé en 2013 mes premiers stages de trail aussi en ce sens. Pour le partage d’expérience. Pour livrer ce que j’ai appris depuis plus de 12 ans de trail maintenant. Mais aussi pour faire découvrir ma belle région, la Haute-Bigorre. J’adore montrer les sentiers autour de Payolle, du Pic du Midi. C’est assez méconnu et pourtant c’est merveilleux. Tous les stagiaires (qui viennent souvent de région toulousaine, bordelaise ou parisienne) sont ravis de découvrir ces lieux sauvages et préservés.

Oui l’ambiance dans l’équipe est la clef de voûte de ce team. On ne recrute pas par hasard. Il faut, certes un bon niveau en trail car il faut faire des résultats sérieux. Mais il faut surtout un super état d’esprit. Et avec les copains du team nous sommes très soudés. Nous sommes amis. Les frères Camus, René (ndlr : Rovera). Je les adore ! On se voit peu. Mais quand on se voit c’est n’importe quoi !

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Le carré magique

 Laura Vignot est la dernière recrue en 2019. C’était important qu’elle se fonde au groupe. Mais elle a de suite pris le pli. C’est une grosse déconneuse et en même temps avec un très gros niveau en course à pied. Elle cochait toutes les cases ! Bon on attend toujours qu’elle nous prépare son bacalao !

Et puis Germain. Il était dans le team jusqu’en 2017. Puis, il a pris son envol pour exploiter tout son potentiel ! Mais il est membre du team de cœur. Et c’est mon ami. On partage beaucoup même si on se voit peu. On partage aussi l’amour de la musique. Et quand on se voit au bout de 10 secondes ça part en Live ! Déguisement, musiques. On est sérieux sans se prendre au sérieux.

On parle souvent des Alpes, mais tu as des plus beaux terrains de jeu sous les pieds, parles-nous des Pyrénées (tu peux garder les coins à champignons pour toi).

Je suis chauvin, donc oui je vais vous dire que les Pyrénées sont plus belles que les Alpes ! J’ai découvert les Alpes en courant. J’avoue… c’est beau ! Les Pyrénées c’est différent. C’est sauvage. Moins haut mais c’est surtout chez moi.

De manière générale la France est belle. Et tous les coins méritent d’être visités ! (bon ok peut-être beaucoup moins tout ce qui se trouve au dessus de l’Adour 🙂 !)

Si tu devais garder un trail pyrénéen, tu pencherais pour ?

 Arff, c’est difficile car tous les organisateurs vont me tomber dessus après ! Je dirai que toutes les courses méritent d’être faite car elles offrent des parcours splendides dans chaque vallée. On a tous les styles de courses. Des courtes au plus longues !

Bon allez mon top 3/4 de « cœur » :

le Trail des Fleurs, sur les flancs du Tourmalet côté Barèges car je suis parrain. Trail montagne et festif !

– La caminade du pic du Midi sur le Tourmalet côté la Mongie. Les organisateurs sont des amis et la course passe par le Pic du Midi !

– Le trail de Germs sur l’Oussouet car les organisateurs sont des amis et les fonds reviennent à l’école du village. Je fais le speaker tous les ans pour déconner et les aider.

– La course des étoiles. A Bagnères de Bigorre. Une grosse boucle de 70km et qui passe par le Pic du Midi. Le parcours est splendide. Une course qui se mérite tous les 2 ou 3 ans et qui fait le tour du territoire du Tourmalet – Pic du midi !

Après, y’en a plein d’autres : Grand Raid des Pyrénées (GRP), course du vignemale, Hautacam, Gabizos, la verticale Ilhetoise…  Vous me mettez mal à l’aise je dois toutes les citer maintenant pour ne pas me faire lyncher ! (ndlr : on citera également le Patou Trail pour ne fâcher avec personne)

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« Ils en mettent un de ses temps pour servir la garbure »

Enfin, difficile de terminer sans trancher sur des questions essentielles.

– Hourquette d’Ancizan ou Col d’Aspin ? Hourquette ! Beaucoup plus sauvage. Mon spot préféré c’est le plateau juste avant le sommet. Le plateau « tortou », avec ses petites cuvettes et ses bosses comme si des tortues s’étaient retrouvées sur le dos et avaient creusées des aspérités.

– Pic du Midi (de Bigorre inutile de préciser) ou Aiguille du Midi ? Dois-je vraiment préciser… 😉 PIC DU MIDI DE BIGORRE ! D’ailleurs après le 11 mai j’y retourne si l’enneigement le permet ! C’est sur ma liste en preums !

– UTMB ou Grand Raid des Pyrénées ? UTMB car c’est THE PLACE TO BE du trail. (Le GRP de part ses paysages et puis car c’est sur mes terrains d’entrainement)

– Serge le Mytho ou Nelson Monfort ? Serge for ever ! Puis Serge il fait mieux la voix de Nelson que Nelson lui-même !

– WE avec Germain Grangier ou WE avec le team Garmin ? C’est comme me demander de choisir entre papa et maman ! Un week end avec Germain et le team et pis c’est tout !

–  Barre STC V02Max ou une crêpe à Payolle ? Je vais me faire virer !!! Arrêtez !!! Donc une crêpe à Payolle en faisant fondre une barre Vo2 max chocolat dessus !

Garmin Fenix 6S ou Garmin Fenix 6X ? La Sunnt…..   🙂 FENIX 6x PRO SOLAR. C’est celle qui m’accompagne au quotidien à mon poignet !

Un très grand merci à Julien pour son temps et ses réponses et à Columbia. Nous lui souhaitons le meilleur pour cette saison et pour suivre ses aventures, rendez-vous sur Instagram @julienjorro

Encore plus de conseils et d’actus running sur la page pour tout savoir de l’univers running

© Crédits photos : Ugo Richard, Mark Chase et Cyril Charpin

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