Velodrome National – Coupe de France à l’Américaine
Hier avait lieu la Coupe de France à l’Américaine au Vélodrome National de Saint Quentin en Yvelines remportée par la paire inédite, composée de Morgan Kneisky et de Kévin Reza (comité Île de France).
Nous avons eu la chance de pouvoir interviewer les deux champions :
Interview de Morgan Kneisky
D’habitude tu cours avec Benjamin Thomas, aujourd’hui ce n’était pas le cas, comment ça se fait ?
C’est parce que Benjamin est aujourd’hui au départ des 4 Jours de Dunkerque.
Quelles sont tes prochaines échéances ?
Je retourne à la maison et dans 10 jours je prendrai le départ du Tour d’Irlande.
Je fonctionne sur des tranches de un ou deux mois sur la route avec l’Armée de Terre (ndlr : équipe de niveau Continental) qui me sélectionne sur des courses sur route et après quand je peux, suivant mon programme route, je viens faire des stages ici ou des compétitions sur piste entre temps.
Tu as fait 3 ans dans une équipe anglaise, c’était ton souhait de revenir en France ?
J’ai vécu une super expérience dans la team Raleigh, j’ai passé 3 super années, j’ai appris l’anglais, ce qui est un super point pour la suite, pour communiquer avec les autres coureurs au niveau international. Surtout j’ai découvert un autre vélo, des autres mentalités mais après 3 ans j’avais envie de revenir en France et j’ai trouvé l’équipe de l’Armée de Terre qui m’a ouvert ses portes.
L’Omnium est aux JO, est-ce que cela te tente de te lancer sur ce type d’épreuve ?
L’Omnium c’est une très belle épreuve mais moi ce que j’espère c’est qu’ils réintègrent la course américaine au programme olympique, ça y était jusqu’aux jeux de Pékin, ils l’ont retiré par la suite mais cette année ils parlent de la réintégrer aux jeux de Tokyo en 2020. Si je peux prétendre prendre une place aux JO ce sera dans l’américaine.
Morgan Kneisky faisait équipe avec un routier de la FDJ, plus habitué au peloton World Tour, Kévin Reza.
Interview de Kévin Reza
Comment se passe ton retour après les 4 mois d’arrêt ?
Ca se passe plutôt bien, j’ai eu pas mal d’appréhension en début d’année, je ne savais pas trop si j’allais être compétitif ou avoir beaucoup d’appréhension dans le peloton au niveau placement au niveau frottage et au final, les petites appréhensions que j’ai eu sont passées à côté et je les ai vite oubliées. Dès les premiers kilomètres de course on se remet dedans et on reprend les habitudes au sein du peloton.
Est-ce que cette course sur piste fait partie de ton entraînement ?
La piste est un plaisir avant tout, c’est complémentaire par rapport à la route, ça ne fait vraiment pas de mal ; tout ce que je fais sur piste je le ferais pas sur route. Je suis très content du travail accompli sur piste. Je suis encore en stage avec l’équipe de France jusqu’à vendredi donc tout ce qui est bon à prendre je le prendrai et je vais le retransmettre sur route d’ici la semaine prochaine.
Cela te donne envie de faire plus de piste ?
Oui ca me donne envie d’en faire plus, là j’ai gagné avec Morgan, c’est un réel plaisir. La dernière fois que j’étais revenu sur piste c’était en 2015 avec un maillot tricolore, là je reviens aujourd’hui avec une victoire, avec Morgan qui est un spécialiste de la discipline donc c’est vraiment un grand plaisir.
Quelles sont tes prochaines échéances ?
Ma prochaine grosse échéance ce sera début juin au Tour de Suisse, puis les championnats de France fin juin, j’espère avoir la forme optimale pour prendre un maximum de plaisir et accrocher un bon résultat.
C’est là que tu penses que tu as une carte à jouer ?
Oui c’est le maillot tricolore, c’est une course d’un jour donc on ne se refuse pas de rêver et j’espère accrocher un bon résultat, c’est un bon circuit pour le type de coureur que je suis donc on verra bien.