Conditions extrêmes en vélo: équipez-vous
Conditions extrêmes: le principe des 3 couches
Sur la période hivernale, ou lors de grosses intempéries le cycliste a trois alternatives : le repos, faire du home-trainer ou continuer les sorties route ou VTT.
Dans ce dernier cas, mieux vaut être bien équipé et ne pas négliger son habillement.
Pour se protéger du froid, de la pluie, du vent… il n’est pas nécessaire d’enfiler plus de trois couches de vêtements. En effet avec les produits ultra techniques qu’on trouve aujourd’hui, il est inutile d’être trop couvert.
- La première couche doit être porté comme un sous-vêtement à même la peau. On trouve sur le marché des sous-vêtements qui permettent l’évacuation de la transpiration. Elle doit sécher vite et ne doit surtout pas être en coton.
- La seconde couche, intermédiaire, a pour objectif la conservation de la chaleur produite : maillot manches longues en fibres polaires, permettant de poursuivre le transfert d’humidité.
- La troisième couche, devant surtout protéger du vent, de la pluie, de la neige, doit être respirante pour que l’humidité puisse s’évacuer. Il s’agit souvent de vestes appelées veste thermique. Elles sont réalisées avec des matériaux très techniques tels que le Gore Tex, le Wind Tex, que vous pouvez retrouver chez Vaude.
Pour répondre à ces besoins, les marques n’ont cessé depuis une vingtaine d’années d’innover et mettre au point des textiles de plus en plus élaborés à base de micro-fibres, répondant aux besoins des cyclistes pour constituer des vêtements légers, confortables et efficaces autant pour le maintien au sec et l’évacuation de la transpiration que par la protection contre les intempéries comme le froid et l’eau. C’est par exemple le cas chez Castelli avec la gamme Gabba, qui a fait ses preuves dans des conditions dantesques lors de Milan San-Remo 2013.
Bien protéger les extrémités contre le gel, la neige, la pluie…
Par grand froid, il est très important de bien protéger la tête, les mains et les pieds. En effet, quand il fait très froid (gel), les températures nulles ou négatives exercent sur le corps un effet vaso-constricteur.
Le corps adopte un système d’auto-défense et centralise le flux sanguin, la chaleur en priorité vers les organes vitaux. En revanche, l’afflux de sang se réduit dans les extrémités du corps : mains, pieds, tête.
C’est par la tête que s’échappe une grande partie de la chaleur, d’où l’intérêt de porter sous le casque un bonnet recouvrant le crâne et les oreilles. Par très grand froid, il sera préférable d’adopter la cagoule qui protégera mieux le visage.
Pour la protection des yeux, le port d’une paire de lunettes est vivement recommandé. Plus elles sont large mieux ça sera, surtout lorsque que les projections sont importantes. Nous pouvons vous conseiller les Jawbreaker de chez Oakley par exemple ou plusieurs modèles de POC.
Les mains et en particulier les doigts sont très sensibles au froid. C’est pourquoi il est recommandé par grand froid d’avoir une paire de gants spécifiques. Les gants hiver de vélos reprennent les mêmes propriétés que les vestes de vélo (Wind Stopper, Gore Tex…). Vous pouvez aussi superposer deux paires de gants : des sous-gants en soie et des gants d’hiver, chauds et imperméables.
Les pieds : il faut veiller à ne pas trop les comprimer, adopter des chaussettes « hiver » plus chaudes et plus hautes, puis enfiler sur les chaussures des couvre-chaussures assez épais et surtout très imperméables en néoprène, Gore-Tex ou autres textiles présentant les mêmes qualités. Il existe aussi maintenant de très bon modèles de chaussures vélos hiver.
Les technologies pour affronter les conditions extrêmes
Aujourd’hui, il existe une multitude de tissus techniques (Airblock, Wind Stopper, Windprotect, Windtex,) mis au point par les différents fabricants qui permettent au cycliste de trouver un équipement lui permettant de rouler en hiver par des conditions extrêmes.
+ Petite astuce: équipez-vous de « chaufferettes » pour les mains, les pieds ou le corps. Il s’agit de petites pochettes en plastique qui contiennent des produits chauffants. Au contact avec l’air, se produit une réaction chimique qui va dégager une chaleur douce et constante pour une durée de cinq à douze heures selon les modèles.
Les conditions extrêmes ne sont donc plus un obstacle aux sorties hivernales à la condition d’adopter l’équipement adéquat, de bien s’échauffer avant le départ, et d’adapter l’alimentation car en hiver, les dépenses en énergie sont plus importantes. Si vraiment vous êtes réticent, n’oubliez pas que vous pouvez opter pour le home trainer et des modèles dernier cri comme l’Elite Direto.
Ne pas oublier les aliments d’appoint et un bidon thermos avec une boisson chaude.